Comment gérer les risques financiers en entreprise ?
Les directions administratives et financières utilisent la plateforme Provigis pour sécuriser leurs relations avec leurs tiers, gérer leurs risques financiers et stimuler leur croissance dans un environnement turbulent.
Dans cet article, la rédaction revient sur la gestion des risques financiers dans l’entreprise : notion de risque financier, typologie, exemples, sanctions encourues, stratégie à mettre en place, entreprises et professionnels concernés, etc.
Qu’est-ce qu’un risque financier pour l’entreprise ?
Le risque financier désigne la probabilité d’occurrence d’événements plus ou moins imprévus pouvant entraîner des pertes financières pour l’entreprise.
Par extension, on parle de risque financier pour désigner l’éventualité qu’une décision (ou l’absence de décision), un événement ou une condition défavorable entraîne une perte financière.
La concrétisation du risque financier dans l’entreprise peut se manifester de deux façons :
- Une perte sèche, avec une baisse tangible et immédiate d’un indicateur économique ou financier comme le chiffre d’affaires, le bénéfice, les actifs, la valeur de l’entreprise, etc. ;
- Un manque à gagner ou un coût d’opportunité, qui se produisent lorsque l’entreprise ne saisit pas une opportunité profitable en raison d’un choix ou d’une circonstance défavorable.
Quels sont les différents types de risques financiers en entreprise ?
La classification de Bender et Panz (2021), qui fait partie des frameworks les plus complets à date, identifie 193 types de risques financiers, rassemblés dans cinq grandes catégories :
- Le risque de marché ;
- Le risque de liquidité ;
- Le risque de crédit ;
- Le risque opérationnel (à impact financier) ;
- Le risque d’investissement.
1. Le risque de marché
Ce risque financier évoque l'exposition à des pertes potentielles à la suite de mouvements défavorables dans les différents facteurs des marchés financiers comme les taux d'intérêt, les taux de change, les prix des matières premières et les indices boursiers.
Ce risque est intrinsèquement lié à la volatilité des marchés financiers qui peut affecter la valeur des actifs, des passifs ou des instruments financiers détenus par l'entreprise.
Sur cette catégorie de risques financiers, les entreprises sont surtout concernées par trois risques de marché :
- Le risque de taux d’intérêt décrit l'exposition de l’entreprise aux fluctuations des taux d'intérêt qui peuvent influencer négativement sa situation financière. Ce risque est particulièrement pertinent pour les entreprises qui ont des dettes à taux variable ou des actifs sensibles aux variations de taux comme les obligations et les dépôts à terme ;
- Le risque de change désigne l’exposition de l’entreprise aux fluctuations des devises qui peut entraîner des pertes financières lorsqu’elle doit convertir ces devises étrangères à sa monnaie nationale. Il affecte par définition les entreprises qui réalisent des opérations extra-européennes (hors zone euro) ;
- Le risque du prix des matières premières désigne la probabilité que les fluctuations des prix des matières affectent les coûts de production et, par conséquent, la marge bénéficiaire des entreprises. Les matières premières concernées dépendent de l’activité de l’entreprise, mais certaines sont « structurelles » comme le pétrole, le gaz naturel, les métaux et les produits agricoles.
2. Le risque de liquidité
Le risque de liquidité désigne la probabilité qu'une entreprise soit incapable de répondre à ses obligations financières à court terme sans engendrer des pertes significatives. Ce risque se manifeste lorsque l'entreprise ne parvient pas à convertir ses actifs en espèces rapidement ou sans diminution substantielle de leur valeur.
Ce risque est exacerbé par une gestion inefficace des flux de trésorerie, des changements abrupts dans le marché qui affectent la liquidité des actifs ou encore des conditions de crédit restrictives imposées par les institutions financières.
Pour l’entreprise, les conséquences des crises de liquidité sont imprévisibles et peuvent aller de simples difficultés financières temporaires à la faillite, avec des symptômes équivoques comme l’incapacité à financer les opérations courantes, à payer les créanciers à échéance ou à saisir des opportunités d’investissement avantageuses.
💡 Risque de liquidité : exemple concret
Un industriel spécialisé dans la fabrication de batteries lithium-ion et de systèmes de gestion de l’énergie pour les véhicules électriques doit stocker de grands volumes de matières premières (lithium et cobalt) pour répondre à la hausse progressive de la demande.
Le fait de maintenir un inventaire élevé permet à l’entreprise d’assembler rapidement des lots de batteries sur commande, un avantage compétitif majeur sur son marché.
Un de ses principaux clients, un fabricant de voitures électriques, doit procéder à un rappel en masse de ses véhicules à cause d’un défaut sur l’airbag passager. La baisse des commandes de batteries pour notre industriel est massive et immédiate, et il se retrouve avec un excédent de stocks.
Ses ressources financières sont bloquées dans un inventaire peu liquide. La matière première peut être revendue, mais à perte, car la crise du fabricant impacte tout le marché. Si l'entreprise n'a pas de réserves de trésorerie suffisantes ou des lignes de crédit actionnables, elle pourrait se trouver dans l'incapacité de payer ses créanciers et de financer ses opérations courantes.
3. Le risque de crédit (ou risque de contrepartie)
Le risque de crédit, également connu sous le nom de risque de contrepartie, désigne la possibilité qu'un client ou fournisseur ne parvienne pas à remplir ses obligations envers l'entreprise, entraînant une perte financière pour cette dernière.
Par définition, le risque de crédit concerne toutes les entreprises qui peuvent s’engager dans des transactions dont les paiements sont anticipés (achat) ou différés (vente).
Ce risque financier se manifeste de deux façons :
- Le risque de défaillance du client. Lorsqu'une entreprise vend des produits ou des services à crédit, elle se base sur la promesse de paiement futur de ses clients. Si un client ne parvient pas à régler ses dettes à l'échéance, l'entreprise subit une perte financière directe ;
- Le risque lié aux fournisseurs. Si un fournisseur important fait faillite et ne peut honorer une commande préalablement payée, l'entreprise subit une perte financière directe, puis des retards de production et des perturbations dans son activité.
4. Le risque opérationnel
Ce n’est pas un risque financier à proprement parler, mais le risque opérationnel a sa place dans toute analyse qui s’intéresse aux perturbations qui peuvent affecter la rentabilité de l’entreprise.
Il désigne la possibilité de subir des pertes en raison de défaillances ou d'insuffisances dans les processus internes, les ressources humaines, le stack technique et la chaîne de valeur dans son ensemble.
⚠️ Le risque de fraude financière explose en France
Au risque opérationnel « classique » s’ajoutent les risques associés à la dématérialisation au sens large, notamment le cyber-risque et le risque de fraude financière.
Selon une étude Trustpair, 64 % des entreprises françaises ont subi au moins une tentative de fraude financière en 2023, et 59 % ont été touchées à plusieurs reprises, soit 14 points de plus qu’en 2022. Ces fraudes sont généralement perpétrées par des pirates informatiques via des techniques de phishing (hameçonnage), de ransomwares ou de spoofing (usurpation d’identité).
5. Le risque d’investissement
Comme son nom l’indique, ce risque désigne la possibilité que les investissements réalisés par l’entreprise ne produisent pas les rendements attendus ou entraînent des pertes financières.
Ce type de risque est inhérent à toutes les décisions qui impliquent l’allocation de capitaux, qu'elles concernent l'acquisition de nouvelles technologies, l'expansion sur de nouveaux marchés ou l'investissement dans des actifs financiers.
Quelles sont les conséquences de la mauvaise gestion des risques financiers sur l’entreprise ?
Les entreprises qui gèrent mal les risques financiers auxquels elles sont exposées peuvent voir leur compétitivité, voire leur pérennité menacées en cas de concrétisation de ces risques.
1. Impact direct sur la santé financière de l’entreprise
La mauvaise gestion des risques financiers peut gravement affecter la stabilité financière de l’entreprise. Par exemple, une crise de liquidité non anticipée se traduira par l’insuffisance des ressources liquides pour couvrir les dépenses courantes comme le paiement des salaires, des fournisseurs ou des intérêts sur les dettes.
Cette situation peut contraindre l'entreprise à prendre des décisions financières défavorables à court terme, comme la vente d'actifs à des prix inférieurs à leur valeur de marché.
En parallèle, une gestion inadéquate des risques peut également menacer la solvabilité de l'entreprise : elle devient alors incapable d’honorer ses engagements envers ses créanciers.
Cette situation nécessite des mesures drastiques comme la restructuration de la dette, la recherche de nouveaux capitaux à des conditions moins avantageuses ou, dans les cas les plus graves, l’enclenchement d’une procédure de faillite.
2. L’impact opérationnel
Sans anticipation, la concrétisation d’un risque financier peut perturber le cycle d’exploitation de l’entreprise en différant l’achat de matériel, le paiement des fournisseurs et des sous-traitants, etc.
Ces retards impliquent alors des retards de production, une baisse de qualité des produits ou services commercialisés et, fatalement, une perte de clients et de parts de marché.
3. L’impact sur la confiance des partenaires et des bailleurs de fonds
Les entreprises qui montrent des signes de faiblesse financière, notamment des retards de paiement ou des incidents bancaires, risquent de perdre la confiance de leurs fournisseurs, clients, actionnaires et investisseurs potentiels.
Elles compromettent alors leurs chances de :
- Lever des fonds ;
- Négocier des contrats favorables ;
- Nouer des relations durables avec leurs fournisseurs ;
- Remporter des appels d’offres ;
- Prospecter des grands comptes qui accordent une importance capitale à la gestion de leurs tiers.
Les relations avec les banques et les bailleurs de fonds peuvent également subir des tensions en cas de mauvaise gestion des risques financiers.
Les créanciers surveillent en effet de près la stabilité financière des entreprises dans lesquelles ils investissent ou auxquelles ils prêtent de l'argent. L’entreprise s’expose alors à des difficultés d’accès au financement et à des conditions de financement défavorables (taux d’intérêt plus élevé, exigences de garantie, etc.).
4. L’impact sur la stratégie
La gestion inappropriée des risques financiers peut sérieusement compromettre la capacité de l’entreprise à poursuivre sa stratégie de croissance.
Les ressources allouées à des projets d'expansion ou d'innovation seront forcément détournées pour couvrir les pertes imprévues, avec un impact direct sur la compétitivité. L’entreprise compromet également sa capacité à répondre aux initiatives commerciales de la concurrence et à saisir des opportunités de marché.
5. Les sanctions en cas de mauvaise gestion des risques financiers
Une entreprise qui gère mal ses risques financiers et qui rencontre des problèmes de liquidité et de solvabilité peut se mettre en non-conformité avec la loi.
Par exemple, l’article L 441-10 du Code de commerce fixe les délais de paiement entre entreprises à 60 jours à compter de la date d’émission de la facture, ou 45 jours fin de mois.
Une entreprise en crise de liquidité ne pourra pas se plier à cette exigence et s’expose à une amende administrative allant jusqu’à 2 millions d’euros pour une personne morale (75 000 € pour une personne physique). En cas de récidive dans les deux ans, le montant de l’amende peut être doublé. Le site de la DGCCRF liste les dernières amendes prononcées à ce sujet.
La mauvaise gestion des risques financiers peut également exposer la personne du dirigeant au pénal au motif de faute de gestion. S’il se rend coupable « d’usage des biens ou du crédit de la société qu’il sait contraire à l’intérêt de celle-ci », il s’expose à une peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375 000 €, conformément à l’article L.241-3-4 du Code du commerce.
Citons enfin les risques liés à la compliance pour la certification comptable des comptes, les contrôles de l’URSSAF, les normes et certifications ISO, ESG, etc.
Les 5 étapes à suivre pour déployer une stratégie de gestion des risques financiers
Voici, à titre indicatif, cinq étapes à suivre pour construire votre stratégie de gestion des risques financiers dans les règles de l’art.
Étape 1 : identifier les risques financiers
Il s’agit de recenser et cataloguer tous les risques qui pourraient affecter négativement la situation financière de l’entreprise. Cette étape implique de remettre à plat l'ensemble des activités exposées, notamment :
- Les différentes opérations sur les marchés financiers ;
- Les crédits contractés ;
- Les transactions en devises ;
- Les contrats avec les clients et les fournisseurs, avec un focus sur les délais de règlement et la situation financière (solvabilité) de ces partenaires ;
- La conjoncture économique.
L'entreprise doit s’appuyer sur ses états financiers historiques pour détecter des vulnérabilités, par exemple des pertes de change, un ratio de liquidité en baisse, une rotation des stocks qui ralentit, des délais de recouvrement des créances qui s’allongent, etc.
Une veille permettra d’affiner les risques financiers constatés et d’en identifier d’autres dans les meilleurs délais pour agir.
Étape 2 : évaluation des risques financiers identifiés
Après avoir identifié les risques financiers, l’entreprise devra les évaluer pour déterminer leur impact potentiel et la probabilité de leur occurrence.
Cette évaluation permet à l'entreprise de prioriser les risques et de décider des ressources à allouer pour les atténuer. Elle prend en compte des facteurs comme l'historique des pertes financières, les scénarios économiques prévisionnels et les analyses de marché pour estimer l'ampleur des risques identifiés.
Techniquement, elle pourra se baser sur des méthodes quantitatives comme l'analyse de la valeur à risque (VaR), qui estime la perte maximale attendue sur une période donnée avec un certain niveau de confiance. Les dirigeants peuvent également s’appuyer sur des stress test et des tests de résistance pour comprendre comment l'entreprise pourrait se comporter dans des conditions de marché défavorables (ou dans les pires conditions de marché).
Cette étape se solde par la cartographie des risques financiers.
Étape 3 : déterminer l’aversion de l’entreprise au risque
Cette étape consiste à définir le niveau de risque que l'entreprise est prête à accepter pour atteindre ses objectifs stratégiques.
En clair, il s’agira de fixer des seuils de risque pour les différentes catégories identifiées, en alignement avec la tolérance au risque de l'entreprise et ses capacités financières.
C’est un processus collaboratif qui nécessite l'implication de la direction et des parties prenantes clés pour établir une vision commune des risques acceptables et de ceux qui nécessitent une action immédiate.
Étape 4 : la conception de la stratégie de gestion des risques
Une fois l'appétit pour le risque établi, l’entreprise peut construire sa stratégie des risques financiers avec les politiques, les procédures et les outils pour les atténuer, ainsi que les rôles et les responsabilités pour la mettre en œuvre et l’évaluer régulièrement.
Elle peut s’appuyer sur plusieurs éléments pour couvrir le risque financier :
- Des contrats d’assurance-crédit pour se protéger contre le risque de contrepartie ;
- Des instruments de couverture comme les options et les swaps pour se protéger contre les fluctuations des taux de change et des taux d'intérêt ;
- Des plans de diversification des investissements pour réduire le risque de concentration dans un seul type d'actif ou de marché ;
- Une solution de gestion du risque tiers comme Provigis pour évaluer la santé financière des tiers et leur conformité aux réglementations en vigueur ;
- Des politiques de crédit strictes pour gérer le risque de défaillance des clients et optimiser les délais de paiement ;
- Des réserves de liquidité pour faire face aux besoins imprévus de trésorerie et éviter les crises de liquidité.
La conception de la stratégie est un processus dynamique qui doit être régulièrement révisé pour s'adapter aux changements internes et externes qui affectent l'entreprise mais aussi ses tiers. La veille est donc incontournable.
Étape 5 : mise en œuvre de la stratégie de gestion des risques financiers
Cette phase implique l'activation des politiques, procédures et outils prévus pour atténuer les risques financiers identifiés.
Tout commence par la formation et la sensibilisation des collaborateurs concernés pour susciter leur adhésion et leur donner les moyens de mener à bien la stratégie. Le déploiement des outils de gestion des risques intervient en second lieu (instruments de couverture, logiciels de gestion des risques tiers, politiques de crédit, réserves de liquidité, etc.).
Une collaboration avec des conseillers en risques financiers et des assureurs s’impose, surtout si l’écosystème et la chaîne de valeur de l’entreprise sont conséquents.
L’entreprise devra enfin brancher les bons KPIs pour mesurer le succès de sa stratégie de gestion des risques financiers, par exemple :
- La Valeur à Risque (VaR) : ce KPI mesure la perte potentielle maximale dans les conditions normales de marché sur une période donnée et à un niveau de confiance réaliste. Il permet d'évaluer le risque de pertes extrêmes ;
- Le ratio de liquidité mesure la capacité de l'entreprise à couvrir ses obligations à court terme. Un ratio stable ou en hausse indique une gestion efficace du risque de liquidité ;
- Le délai moyen de recouvrement des créances (DSO) mesure le nombre moyen de jours pour collecter le paiement après une vente à crédit ;
- L’exposition nette aux risques de change pour les entreprises opérant à l'international ;
- Le ratio de couverture des intérêts mesure la capacité de l'entreprise à payer les intérêts sur sa dette avec son EBITDA ;
- Le taux de rendement ajusté au risque évalue la performance des investissements en prenant en compte le risque pris pour obtenir le rendement ;
- L’indice de sinistralité mesure le ratio entre les pertes indemnisées et les primes versées en cas de couverture d’assurance.
Quelles sont les entreprises concernées par la gestion des risques financiers ?
Toutes les entreprises, quels que soient leur taille, leur secteur d’activité et la structure de leur marché, doivent se préoccuper de la gestion des risques financiers, au risque de remettre en cause leur compétitivité ou leur survie.
L’importance et la complexité de la gestion des risques vont toutefois varier selon plusieurs facteurs. Par exemple, les grandes entreprises qui opèrent dans plusieurs pays sont particulièrement exposées aux risques de change, aux fluctuations des marchés financiers internationaux et aux divergences dans les réglementations économiques et commerciales.
Les banques, les compagnies d'assurance et les fonds d'investissement sont intrinsèquement exposées à une vaste gamme de risques financiers (crédit, marché, liquidité, opérationnel).
Les PME et les startups sont enfin particulièrement concernées, car le risque de contrepartie, pour ne citer que celui-ci, peut avoir un impact dévastateur sur leur activité, surtout s’il concerne un client qui génère une part importante de leur chiffre d’affaires.
Quels sont les métiers impactés par la gestion des risques financiers ?
En fonction de la taille de l’entreprise et des spécificités de son secteur d’activité, plusieurs profils peuvent être amenés à concevoir et exécuter sa stratégie de gestion des risques financiers.
Le Directeur administratif et financier (DAF)
Il est responsable de l'élaboration des politiques financières, de la supervision de la planification financière et de la gestion des fonds de l'entreprise. Il coordonne également avec d'autres services pour intégrer la gestion des risques dans toutes les décisions stratégiques et opérationnelles.
Le Risk Manager
Le gestionnaire de risques, ou Risk Manager, œuvre à l'identification, l'évaluation et la mitigation des risques financiers.
Ce professionnel développe et met en œuvre les stratégies de gestion des risques, surveille les positions de risque de l'entreprise et propose des actions correctives en cas de déviation par rapport aux seuils de risque acceptés.
Le trésorier
Il gère la liquidité de l'entreprise et s'assure que l'organisation dispose des fonds nécessaires pour ses opérations tout en minimisant les coûts financiers.
La gestion des risques de taux d'intérêt et de change figurent parmi ses principales responsabilités, surtout dans les entreprises qui opèrent sur les marchés internationaux.
L’analyste financier
Ce professionnel évalue les risques financiers dans le cadre de ses analyses de viabilité, de rentabilité et de solvabilité relatives aux projets d'investissement. Il utilise des modèles financiers pour prédire les résultats et les risques associés et aide ainsi l'entreprise à prendre des décisions éclairées.
Le contrôleur de gestion
Il supervise les budgets, améliore les performances financières à travers le contrôle des coûts et optimise les processus pour réduire les risques financiers.
L’auditeur interne
Il évalue les processus internes pour s'assurer de leur conformité avec les politiques de gestion des risques de l'entreprise. Il identifie les faiblesses dans les systèmes de contrôle interne et recommande des améliorations pour mieux gérer les risques financiers (et opérationnels).
Provigis vous accompagne dans le gestion de vos risques financiers
Tiers de Collecte Probatoire (TCP), Provigis accompagne les entreprises dans la gestion de leurs risques financiers à travers une plateforme digitale intuitive qui répond à plusieurs de leurs enjeux :
- La lutte contre la fraude documentaire ;
- La lutte contre la fraude au virement ;
- La conformité fiscale des tiers (clients, fournisseurs, sous-traitants…) ;
- La vérification de la santé financière des tiers, notamment les clients qui règlent à crédit.
La plateforme Provigis vous permet de déployer une vue globale sur les risques liés à vos tiers sur les aspects financiers à travers deux niveaux de contrôle :
- Collecte et contrôle des documents (RIB et contrôle de vraisemblance, attestation de régularité fiscale, bilan financier, liasse fiscale, e-signature, pistes d’audit, etc.) ;
- Contrôle de RIB certifié, taux de dépendance économique, questionnaires Sapin II, RGPD et RSE, etc.