BlogRSEEstimation de l’empreinte carbone pour les grandes entreprises : mode d’emploi
Estimation de l’empreinte carbone pour les grandes entreprises

Estimation de l’empreinte carbone pour les grandes entreprises : mode d’emploi

En France, seules 35 % des entreprises soumises à l’obligation du bilan carbone réalisent un reporting scope 1 et 2 conforme à la loi.

Le législateur a pourtant déjà engagé l’élargissement du reporting carbone au scope 3 depuis le 1er janvier 2023. Ce scope est d’ailleurs plus complexe à évaluer dans la mesure où il implique les tiers fournisseurs, sous-traitants et clients des grandes entreprises.

Comment réaliser une estimation rigoureuse de votre empreinte carbone ? Comment la plateforme digitale clé en main de Provigis vous aide à évaluer la maturité et l’engagement RSE de vos tiers ? Réponse dans ce guide pratique !

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L'empreinte carbone est la mesure de la quantité totale de gaz à effet de serre, ou GES, émise par l’entreprise sur une période donnée, généralement une année civile ou fiscale. Elle s'exprime en tonnes d'équivalent CO2 (tCO2e) et englobe les émissions directes et indirectes, réparties en trois catégories, appelées « scopes » (voir partie suivante).

Cette mesure prend en compte plusieurs gaz à effet de serre, notamment le CO2 mais aussi le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés, chacun converti selon son potentiel de réchauffement global.

L'empreinte carbone couvre l'ensemble des activités de l'entreprise, de la consommation énergétique des installations aux émissions liées à la chaîne d'approvisionnement et à l'utilisation des produits.

Sa quantification nécessite une analyse détaillée des flux de matières et d'énergie de l'entreprise, ainsi que l'application de facteurs d'émission spécifiques, comme nous le verrons dans la partie consacrée à la méthodologie. Cette évaluation repose sur des méthodologies standardisées et des protocoles reconnus pour garantir la fiabilité du reporting et la comparabilité des résultats.

L'empreinte carbone fournit aux entreprises une vue d'ensemble de leurs émissions de gaz à effet de serre pour pouvoir identifier les principaux postes d'émissions, suivre l'évolution de leur impact environnemental dans le temps et orienter la politique RSE dans son volet environnemental.

À savoir

Le concept d'empreinte carbone a été formalisé en 1996 par Mathis Wackernagel et William Rees dans leur ouvrage « Our Ecological Footprint » (notre empreinte écologique). Le terme a gagné en popularité suite au rapport Stern de 2006 sur l'économie du changement climatique. En 2001, le protocole GHG (Greenhouse Gas Protocol) a établi la première norme mondiale de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre pour les entreprises, intitulée « GHG Protocol Corporate Accounting and Reporting Standard ». Depuis, l'empreinte carbone est devenue un KPI central dans les stratégies de lutte contre le changement climatique.

Quels sont les trois scopes de l’empreinte carbone des entreprises ?

Scope 1 : les émissions directes

Le scope 1 comprend toutes les émissions directes de gaz à effet de serre qui proviennent de sources détenues ou contrôlées par l'entreprise.

On parle notamment des émissions issues de la combustion de carburants dans les chaudières, fours et véhicules de l'entreprise, ainsi que des émissions fugitives qui proviennent de la climatisation, de la réfrigération ou des fuites de processus (chaleur fatale non exploitée).

Par exemple, les émissions d'une usine qui brûle du gaz naturel pour ses processus de production ou celles des camions de livraison de l'entreprise seront comptabilisées dans le scope 1.

Pourcentage moyen dans l’empreinte carbone : 15 à 20 %.

Scope 2 : les émissions indirectes liées à l'énergie

Le scope 2 couvre les émissions indirectes qui résultent de la production d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés et consommés par l'entreprise.

Bien que ces émissions se produisent physiquement sur le site du fournisseur d'énergie, elles sont considérées comme « la responsabilité » de l'entreprise consommatrice.

Par exemple, les émissions associées à l'électricité utilisée pour éclairer et alimenter les bureaux d'une entreprise ou pour faire fonctionner ses équipements industriels font partie du scope 2.

Pourcentage moyen dans l’empreinte carbone : 10 à 15 %.

Scope 3 : les autres émissions indirectes

Le scope 3 englobe toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur étendue de l'entreprise, en amont et en aval de ses activités directes.

Ce scope, souvent le plus important en termes de volume d'émissions, couvre 15 catégories définies par le GHG Protocol comme l'achat de biens et services, les déplacements professionnels, le transport et la distribution (en amont et en aval), l'utilisation des produits vendus et le traitement de fin de vie des produits.

Par exemple, les émissions liées à l'extraction des matières premières utilisées par l'entreprise, au transport des employés domicile – travail ou à l'utilisation par les clients des produits vendus sont comptabilisées dans le scope 3.

Pourcentage moyen dans l’empreinte carbone : 65 à 75 %.

Exemples concrets d’activités par scope

Scope 1 Scope 2 Scope 3 Combustion de carburants dans les chaudières et fours Consommation d'électricité Achat de biens et services Émissions des véhicules de l'entreprise Consommation de vapeur Transport et distribution (amont et aval) Fuites de gaz réfrigérants Consommation de chaleur Déplacements domicile - travail des employés Émissions de processus industriels Consommation de froid Utilisation des produits vendus par les clients

Pourquoi est-il important d’estimer son empreinte carbone ?

L’obligation légale

En France, l'obligation de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est inscrite dans l'article L229 - 25 du Code de l'environnement, introduit par le Grenelle II de 2010 et renforcé par la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) de 2015. Cette obligation concerne :

  • Les entreprises de plus de 500 salariés (250 en outre-mer) ;
  • Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants ;
  • Les établissements publics de plus de 250 personnes ;
  • L'État et ses services déconcentrés (qui assurent sur le relais, sur le plan local, des décisions prises par l’administration centrale).

Le BEGES doit être réalisé tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les collectivités.

Quelles sont les méthodologies suivies pour l’estimation de l’empreinte carbone des entreprises ?

Nous avons classé les méthodologies suivies par les entreprises pour estimer leur empreinte carbone par ordre de popularité.

#1 GHG Protocol Corporate Standard

Développé en 2001, le GHG Protocol est la référence mondiale pour la comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre. Il propose une approche structurée en trois scopes qui permet une classification claire des émissions directes et indirectes.

Sa force réside dans sa flexibilité, puisque les méthodes de calcul sont adaptées à quasiment l’ensemble des secteurs d’activité et des tailles d’entreprises. Il fournit également des outils de calcul sectoriels, des facteurs d'émission régulièrement mis à jour et des guides d'interprétation détaillés.

Le GHG Protocol est reconnu par de nombreuses initiatives internationales, dont le CDP et la Science Based Targets initiative (SBTi).

#2 La norme ISO 14064-1

Publiée en 2006 et mise à jour en 2018, cette norme apporte un cadre rigoureux pour la quantification, la surveillance, la déclaration et la vérification des inventaires de GES des organisations.

Elle adopte une approche basée sur les processus en divisant les émissions en catégories comme les émissions directes, les émissions indirectes liées à l'énergie et d'autres émissions indirectes. La norme met l'accent sur la transparence et la cohérence des rapports et exige une documentation détaillée des méthodologies utilisées.

Elle donne également des directives pour l'évaluation de l'incertitude des calculs, ce qui renforce la crédibilité des résultats.

#3 Le Bilan Carbone®

Le Bilan Carbone® est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre développée par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) en 2004. Elle est largement utilisée en France (et dans d’autres pays francophones) pour quantifier les émissions de GES à l’échelle des entreprises et des collectivités.

Le Bilan Carbone® déploie une approche exhaustive en couvrant l'ensemble des émissions directes et indirectes. Il structure les émissions en 23 postes répartis sur les trois scopes.

Le Bilan Carbone® va au-delà du chiffrage en intégrant une analyse de la vulnérabilité de l’entreprise face aux contraintes carbone, qu'elles soient réglementaires ou économiques. Cette approche aide les entreprises à identifier les risques liés au changement climatique sur leur activité.

La méthode s'appuie sur plusieurs outils qui permettent aux entreprises de planifier leur transition bas - carbone de manière stratégique :

  • Un tableur pour le calcul détaillé des émissions ;
  • Des facteurs d'émission régulièrement mis à jour ;
  • Un module d'analyse des incertitudes ;
  • Un outil de simulation de scénarios de réduction des émissions.

Carbon Disclosure Project (CDP)

Lancé en 2000, le CDP n'est pas une méthodologie de calcul à proprement parler, mais un cadre de reporting standardisé utilisé par plus de 13 000 entreprises dans le monde.

Son questionnaire couvre non seulement les émissions de GES, mais aussi la gouvernance climatique, la gestion des risques et opportunités liés au climat ainsi que les stratégies de réduction. Le CDP attribue des scores aux entreprises, ce qui en fait un outil intéressant pour la comparaison entre pairs et la communication avec les investisseurs.

Il s'aligne sur les recommandations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD).

💡 À savoir

En France, et contrairement à ce qui est parfois relayé, le Bilan Carbone® n'est pas la seule méthode valide pour répondre à l'obligation légale du Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES). L'article L229-25 du Code de l'environnement accepte toute méthode compatible avec la norme ISO 14064 - 1 et les lignes directrices du GHG Protocol.

Quels sont les outils à votre disposition pour estimer votre empreinte carbone ?

La Base Empreinte®

La Base Empreinte® est une base de données publique de facteurs d'émissions et d'impacts environnementaux gérée par l'ADEME. Elle résulte de la fusion de la Base Carbone® et de la Base IMPACTS®.

Utilité :

  • Fournit des facteurs d'émission officiels et à jour pour le contexte français ;
  • Permet d'accéder à des données GES sur plus de 1 000 produits et services ;
  • Sert de référence pour les calculs de l’empreinte carbone en France ;
  • Permet aux entreprises d'utiliser des données cohérentes et comparables ;
  • Facilite la prise en compte des spécificités françaises (mix électrique, transports, etc.) ;
  • Aide à la réalisation des bilans GES, des analyses de cycle de vie et de l’affichage environnemental.

Les outils de calcul du GHG Protocol

Ces feuilles de calcul Excel standardisées sont développées par le World Resources Institute et le World Business Council for Sustainable Development.

Utilité :

  • Permettent de calculer les émissions de GES selon une méthodologie internationalement reconnue ;
  • Proposent des outils sectoriels (ciment, aluminium, pâtes, papiers, etc.) ;
  • Facilitent le reporting aux normes internationales (CDP, TCFD, etc.) ;
  • Permettent une comparaison fiable avec des entreprises du monde entier ;
  • Sont particulièrement utiles pour les multinationales ou les entreprises qui opèrent à l'international ;
  • Aident à la réalisation d'inventaires GES complets couvrant les scopes 1, 2 et 3.

Outil Bilan Carbone®

L'outil Bilan Carbone® est un tableur Excel développé par l'Association Bilan Carbone (ABC).

Utilité :

  • Permet de réaliser un bilan GES complet, détaillé et conforme aux exigences réglementaires françaises ;
  • Intègre automatiquement les facteurs d'émission de la Base Carbone® ;
  • Propose une approche par poste d'émission pour faciliter l'identification des principaux contributeurs ;
  • Intègre des fonctionnalités de simulation pour tester différents scénarios de réduction ;
  • Génère automatiquement des graphiques et tableaux pour faciliter la communication des résultats ;
  • Aide à l'élaboration d'un plan d'action de réduction des émissions ;
  • Particulièrement adapté aux entreprises françaises qui souhaitent aller au-delà du simple reporting réglementaire.

CDP's Online Response System

Le CDP (Carbon Disclosure Project) propose une plateforme en ligne pour le reporting environnemental des entreprises.

Utilité :

  • Permet aux entreprises de répondre directement aux questionnaires du CDP sur le changement climatique, l'eau et les forêts ;
  • Fournit des guides et des outils intégrés pour faciliter le calcul et le reporting des émissions de GES ;
  • Permet une comparaison automatique avec les entreprises du même secteur ;
  • Aide à identifier les risques et opportunités liés au changement climatique ;
  • Facilite la communication avec les investisseurs qui utilisent les données du CDP.

Life Clim'Foot

Clim'Foot est un projet européen coordonné par l'ADEME qui a abouti à la création du Bilan Carbone® Clim’Foot, un outil de calcul simplifié. Il rassemble la France, l’Italie, la Hongrie, la Croatie et la Grèce.

Utilité :

  • Propose une base de données de facteurs d'émission harmonisée au niveau européen ;
  • Fournit un outil de calcul adapté aux spécificités de différents pays européens ;
  • Aide les organisations à calculer leur empreinte carbone de manière standardisée ;
  • Facilite la comparaison entre pays européens grâce à une méthodologie commune.

EcoInvent Database

EcoInvent est une base de données d'inventaire du cycle de vie reconnue sur le plan international.

Utilité :

  • Fournit des données détaillées sur les impacts environnementaux de milliers de produits et processus ;
  • Permet des analyses de cycle de vie précises (GES compris) ;
  • Facilite l'évaluation des émissions indirectes (scope 3) liées aux achats et à la chaîne d'approvisionnement ;
  • Utilisée par de nombreux logiciels d'ACV et de calcul d'empreinte carbone.

Les étapes pour préparer l’estimation de l’empreinte carbone de votre entreprise

#1 Obtenir l'engagement de la direction

Dans la plupart des cas, l'initiative vient soit d'une obligation réglementaire, soit d'une demande (ou exigence) d’un client ou d’un investisseur important.

Le responsable RSE ou développement durable (s'il existe) ou un autre cadre sensible à ces enjeux ou directement concerné par l’obligation en parle de manière informelle à la direction.

Si l'intérêt est là, une courte présentation est faite lors d'un comité de direction pour expliquer les grandes lignes et les enjeux. La décision est souvent prise sur le principe, avec peu de détails à ce stade.

#2 Nommer un responsable de projet

Généralement, la personne qui a porté le sujet à l'attention de la direction se retrouve en charge du projet, souvent en plus de ses fonctions habituelles. Dans les plus grandes entreprises, le projet peut être confié au service RSE ou QSE existant.

Une réunion de cadrage rapide peut avoir lieu entre le responsable désigné et son supérieur hiérarchique pour définir les grandes lignes du projet et les attentes.

#3 Définir le périmètre du bilan carbone

Le responsable de projet commence par identifier les entités de l'entreprise qui seront intégrées dans le bilan (siège, filiales, sites de production, etc.). Il consulte généralement les directions financière et juridique pour s'aligner sur le périmètre de consolidation financière.

Une décision est prise sur les scopes à mesurer, souvent en se limitant aux scopes 1 et 2 pour un premier bilan, sauf si la réglementation ou les demandes externes exigent le scope 3.

#4 Identifier les sources de données nécessaires

Le responsable de projet dresse une liste des principales données nécessaires au calcul de l'empreinte carbone (consommations d'énergie, déplacements, achats, etc.).

Il identifie ensuite les services ou personnes qui détiennent ces informations dans l'entreprise. Cette étape implique souvent des échanges informels avec différents départements pour comprendre quelles données sont déjà disponibles et sous quelle forme.

#5 Évaluer les ressources et les compétences disponibles

Le responsable de projet réalise un état des lieux des compétences internes en matière de bilan carbone.

Il évalue si une formation est nécessaire ou si le recours à un consultant externe doit être envisagé. Il estime également le temps que les équipes peuvent consacrer à ce projet et s'il est nécessaire de réajuster les charges de travail.

#6 Choisir une méthodologie de référence

Le responsable de projet, en concertation avec la direction, et éventuellement avec un expert externe, choisit la méthodologie à suivre (GHG Protocol, Bilan Carbone®, ISO 14064, etc.) en fonction des exigences réglementaires propres à son entreprise (selon sa taille et son secteur d’activité), des pratiques du secteur et des objectifs de l'entreprise.

Ce choix orientera la collecte de données et le calcul de l'empreinte carbone.

#7 Établir un calendrier prévisionnel

Un premier calendrier est esquissé en tenant compte des échéances réglementaires s'il y en a, des cycles de reporting de l'entreprise et de la disponibilité des équipes. Ce calendrier reste flexible à ce stade, mais donne une idée de la durée et des principales étapes du projet.

#8 Identifier les outils de calcul potentiels

Le responsable fait une première recherche des outils disponibles pour le calcul de l'empreinte carbone, qu'ils soient gratuits (comme les tableurs du GHG Protocol) ou payants (logiciels spécialisés comme Toovalu, Greenly ou encore Salesforce Net Zero Cloud). Cette étape permet d'avoir une idée sur les éventuels coûts à prévoir.

Ces huit prérequis constituent la base essentielle pour préparer l'estimation de l'empreinte carbone de l'entreprise. Ils permettent de poser les fondations du projet, d'obtenir l'engagement nécessaire, de définir le cadre de travail et d'identifier les ressources clés à déployer.

Une fois ces éléments en place, l'entreprise sera en mesure de lancer la phase opérationnelle de collecte des données et de calcul de son empreinte carbone.

Comment Provigis aide les entreprises à réduire leur empreinte carbone ?

L’empreinte carbone et les tiers de l’entreprise (fournisseurs, sous-traitants, clients…)

L'estimation de l'empreinte carbone de l’entreprise ne peut être « nombriliste ». Elle doit dépasser ses émissions directes pour intégrer les émissions de ses tiers dans le scope 3. On parle ici de ses fournisseurs, sous-traitants, prestataires et même clients.

Le scope 3 comprend 15 catégories d'émissions indirectes, dont l'achat de biens et services, le transport de marchandises, l'utilisation des produits vendus et leur fin de vie. Comme expliqué plus haut, ces émissions indirectes représentent souvent la plus grande partie de l'empreinte carbone totale de l’entreprise (jusqu’à 95 % dans certains secteurs comme le textile ou la grande distribution).

Ignorer le scope 3, c’est sous-estimer drastiquement l'impact réel de l'entreprise et biaiser une partie importante de sa stratégie RSE. Par exemple, pour un constructeur automobile, les émissions liées à l'utilisation des véhicules vendus dépassent largement celles de la production.

À savoir

Selon l’ADEME, seules 35 % des entreprises françaises soumises à l’obligation légale réalisent un reporting scope 1 et 2 conforme à la loi. Et à l’échelle mondiale, seule une entreprise sur cinq documente son scope 3, alors qu’elle y est obligée par sa réglementation nationale.

Provigis vous aide à évaluer la maturité de vos tiers sur les questions environnementales

La principale difficulté réside dans l'accès aux données des tiers. Et c’est ici qu’intervient Provigis. En tant que Tiers de Collecte Probatoire (TCP), nous proposons aux entreprises une plateforme digitale intuitive pour évaluer la maturité de leurs tiers sur les questions environnementales.

Concrètement, la plateforme leur permet de :

  • Collecter et authentifier les différents documents RSE et Achats Responsables de leurs tiers (bilan carbone, certification Ecovadis, Charte Relations Fournisseurs et Achats Responsables, Label Engagé RSE, etc.) ;
  • Administrer des questionnaires RSE, Sapin II et bilan carbone auprès de ces tiers ;
  • Réaliser un screening RSE et bilan carbone des tiers.

Vous souhaitez mettre en place une solution pour évaluer l’engagement RSE de vos tiers et vérifier son alignement avec vos standards en la matière ? Réservez votre démo.

Fabien Baiata

J’ai à cœur d’accompagner les entreprises dans le succès d’un écosystème de compétences externes, en garantissant le respect réglementaire qui nous est tous imposé. Je m’engage donc à participer à des manifestations (Open Talents Lab, Club des Acheteurs, Customer Lab) qui nous permettrons de construire en co-développement les bonnes pratiques de demain. Un de nos objectifs chez Freelance.com ? Conduire et mener à bien le succès de la relation entreprises/ fournisseurs sous forme d’unité. J’ai l’habitude de dire que votre salarié d’aujourd’hui, sera votre indépendant/prestataire de demain 👍. D’un point de vue opérationnel, je maintiens un contact régulier avec nos clients (Direction Achats, RH et juridique) par une veille juridique permanente sur le concept d’entreprise étendue et ses défis.

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