
9 critères pour choisir votre logiciel de conformité RSE
Logiciel de conformité RSE : le guide de choix pour sécuriser votre compliance
Les directions RSE et Achats investissent des ressources considérables dans l'évaluation de la maturité ESG de leurs fournisseurs, prestataires et sous-traitants. Mais ces efforts restent souvent fragmentés entre différents outils, équipes et processus, et créent des angles morts dans la surveillance de la chaîne d'approvisionnement :
- Processus chronophages et fastidieux ;
- Mobilisation de ressources humaines importantes ;
- La procédure manuelle induit un risque d’erreur important ;
- Risque juridique, économique et réputationnel en cas de scandale RSE.
Le durcissement réglementaire (CSRD, CSDD, devoir de vigilance, Sapin II…) accélère la nécessité de structurer ces démarches. Dans ce contexte, les grandes entreprises ont tout à gagner à intégrer un logiciel de conformité RSE dans leur stack technologique.
Dans ce guide pratique, l’équipe de Provigis détaille les 9 critères à prendre en compte pour choisir un logiciel de conformité RSE adapté à vos enjeux.
Qu’est-ce qu’un logiciel de conformité RSE fournisseurs ?
Le logiciel de conformité RSE est une solution digitale qui permet l’évaluation et le suivi des pratiques sociales, environnementales et éthiques des tiers du donneur d’ordre, notamment les fournisseurs, les prestataires et les sous-traitants.
L’idée est de centraliser dans un même espace sécurisé toute la documentation nécessaire pour s’assurer que chaque tiers respecte ses obligations légales, mais aussi les engagements mieux-disants du donneur d’ordre.
Le fonctionnement du logiciel de conformité RSE repose sur 5 briques complémentaires :
- Collecte automatisée des documents et données : attestations légales, rapports RSE, bilans carbone, labels et certifications…
- Vérification et authentification des documents via des API officielles ;
- Questionnaires RSE dynamiques : formulaires standards ou personnalisés pour mesurer la maturité RSE des tiers ;
- Intégration aux systèmes internes : connexion aux ERP, SRM et outils achats pour fluidifier les échanges d’informations et éviter les doublons ;
- Archivage sécurisé et piste d’audit : conservation des preuves et traçabilité complète pour répondre aux exigences des audits internes ou externes.
L’essor des logiciels de compliance RSE s’explique par l’accumulation de nouvelles obligations réglementaires (CSRD, CSDDD, devoir de vigilance, Sapin II…) et le renforcement des attentes sociétales sur l’environnement, l’éthique et la bonne gouvernance.
Les entreprises sont désormais tenues de démontrer la conformité de leurs propres pratiques, mais aussi de prouver que cette conformité s’étend à leur chaîne d’approvisionnement.
💡 Pourquoi digitaliser le suivi de la conformité RSE des tiers ?
Le coût humain du contrôle manuel augmente avec le nombre de fournisseurs et la complexité des exigences RSE. Avec un logiciel de conformité RSE, l’entreprise peut automatiser ou semi-automatiser les tâches répétitives et fiabiliser les vérifications et le suivi tout au long de la collaboration. Elle réduit également la probabilité d’erreur tout en se protégeant des risques juridiques, économiques et réputationnels qui découlent d’une non-conformité.
Quels sont les utilisateurs des logiciels de conformité RSE ?
La gestion de la conformité des tiers touche à la fois les obligations légales, les engagements de durabilité et les politiques internes d’achats responsables. Selon la taille et le secteur de l’entreprise, l’usage du logiciel de conformité RSE peut être concentré sur une seule direction ou partagé entre plusieurs équipes.
#1 Directions RSE et développement durable
Les responsables RSE utilisent ce type d’outil pour suivre les engagements environnementaux, sociaux et éthiques des tiers. Le logiciel leur permet de vérifier les bilans carbone, les labels RSE, les certifications environnementales et les questionnaires d’autoévaluation. Il fournit une base centralisée pour piloter les objectifs de durabilité et justifier les choix auprès des parties prenantes internes et externes. C’est également un outil important dans le reporting extra-financier.
#2 Directions Achats et approvisionnements
Pour les équipes Achats, le logiciel de conformité RSE est un outil de qualification et de sélection des fournisseurs et des prestataires. Il automatise la collecte des documents obligatoires, évalue le niveau de maturité RSE des partenaires et contribue à la cartographie des risques liés à la chaîne d’approvisionnement.
#3 Directions juridiques, conformité et compliance officers
Ces utilisateurs exploitent le logiciel de conformité RSE pour vérifier que les fournisseurs respectent les exigences réglementaires, notamment le devoir de vigilance, la CSRD, la loi Sapin II, etc. Ils disposent d’indicateurs et de pistes d’audit leur permettant de démontrer la conformité auprès des autorités de contrôle ou des commissaires aux comptes.
#4 Directions QHSE et responsables qualité
Dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, de la construction ou encore de l’agroalimentaire, les équipes QHSE peuvent s’appuyer sur un logiciel de compliance RSE pour contrôler les certifications qualité, hygiène, sécurité et environnement (ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001…).
Elles peuvent vérifier la validité des documents, anticiper les risques opérationnels et s’assurer que les partenaires respectent les standards imposés par la réglementation ou les chartes internes mieux-disantes.
#5 Dirigeants et responsables financiers
Dans les PME et les ETI, le pilotage de la conformité RSE peut être porté directement par la direction générale ou la direction financière. Ces dirigeants peuvent utiliser le logiciel de conformité RSE pour réduire les risques financiers et réputationnels et accéder à de nouveaux marchés, notamment les grands comptes et les acteurs publics qui exigent des preuves de durabilité sur toute la chaîne d’approvisionnement.
Quelles sont les obligations légales et les normes qui justifient un logiciel de conformité RSE fournisseurs ?
#1 CSRD (directive européenne de reporting de durabilité)
La CSRD impose aux entreprises de publier un rapport de durabilité qui détaille leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), y compris ceux liés à leur chaîne d’approvisionnement.
Depuis le paquet Omnibus, adopté en 2024, certaines obligations ont été ajustées : les grandes entreprises cotées (vague 1) appliquent déjà les normes ESRS, tandis que les grandes entreprises non cotées (vague 2) voient leur première échéance repoussée à 2028. Les PME cotées (vague 3) sortent, pour l’instant, du périmètre obligatoire. Pour aller plus loin, vous pouvez lire notre article « CSRD : ce que change vraiment le paquet Omnibus (2025) »
Pour les directions achats, RSE et juridiques, la CSRD renforce l’utilité du logiciel de compliance RSE afin de :
- Valider et suivre la conformité des fournisseurs, prestataires et sous-traitants ;
- Documenter les informations attendues dans le reporting extra-financier.
#2 CSDDD (directive européenne sur le devoir de vigilance)
La CSDDD impose aux grandes entreprises européennes et à certaines ETI de prévenir, identifier et atténuer les impacts négatifs de leurs activités sur les droits humains et l’environnement, y compris dans l’ensemble de leur chaîne de valeur.
Son périmètre est plus large que le devoir de vigilance français, dont elle s’inspire largement. Cette directive s’applique dès 1 000 salariés et 450 M€ de chiffre d’affaires. Elle couvre les fournisseurs directs, mais aussi les sous-traitants et les partenaires indirects.
Le texte impose trois grandes obligations :
- La mise en place de politiques internes de diligence raisonnable (due diligence) ;
- L’intégration de clauses contractuelles sur les garanties RSE des tiers ;
- La documentation des démarches engagées en la matière.
Les sanctions en cas de manquement peuvent atteindre 5 % du chiffre d’affaires mondial.
💡 À savoir
Dans ce contexte, le logiciel de conformité RSE vient structurer la collecte des informations, tracer les données relatives aux tiers et documenter les actions préventives. Il permet également d’assurer une meilleure visibilité sur les risques sociaux, environnementaux et éthiques, y compris au-delà du premier niveau de fournisseurs.
#3 Loi sur le devoir de vigilance
La loi n°2017-399 du 27 mars 2017 impose aux grandes entreprises françaises de prévenir les atteintes graves aux droits humains, à la santé, à la sécurité des personnes et à l’environnement liées à leurs activités, celles de leurs filiales, de leurs sous-traitants et de leurs fournisseurs avec lesquels elles entretiennent des relations commerciales établies.
Elle s’applique aux sociétés mères et aux donneurs d’ordre qui emploient au moins 5 000 salariés en France ou 10 000 salariés dans le monde, filiales comprises. Pour se conformer, les entreprises doivent élaborer et publier un plan de vigilance intégré au rapport annuel, sur la base de 5 piliers :
- une cartographie des risques qui identifie les impacts potentiels sur les droits humains, la santé, la sécurité et l’environnement ;
- des procédures d’évaluation régulière des filiales, fournisseurs et sous-traitants ;
- des actions d’atténuation des risques et de prévention des atteintes ;
- un mécanisme d’alerte pour signaler les manquements éventuels ;
- un dispositif de suivi et d’évaluation des mesures mises en œuvre.
Ce plan de vigilance impose évidemment la traçabilité des documents et des évaluations des tiers. Le logiciel de conformité RSE permet de centraliser ces éléments, d’automatiser les relances et de suivre les niveaux de risque directement liés aux sous-traitants et fournisseurs concernés.
En cas de manquement, l’entreprise peut être mise en demeure et, en l’absence de réaction, assignée en justice. La responsabilité civile peut être engagée si un dommage résulte de l’absence ou de l’insuffisance du plan de vigilance.
#4 Loi Sapin II et recommandations de l’AFA
La loi Sapin II (n° 2016-1691) entrée en vigueur le 1er juin 2017 impose aux grandes entreprises privées de plus de 500 salariés et réalisant plus de 100 M€ de chiffre d’affaires de mettre en place un programme de prévention et de détection de la corruption. Elle concerne également les entreprises publiques, les collectivités et les administrations d’État.
Le texte s’appuie sur trois piliers :
- Identifier et prévenir : élaboration d’un code de conduite, cartographie des risques et évaluation de la conformité des tiers ;
- Agir et réagir : mise en place de procédures de signalement, gestion des alertes et application de sanctions internes ;
- Évaluer et actualiser : audits réguliers, suivi des indicateurs et formation continue des collaborateurs exposés.
L’Agence Française Anticorruption (AFA) contrôle la mise en œuvre de ces obligations, publie des recommandations et peut prononcer des sanctions administratives pouvant atteindre 1 M€ pour les personnes morales et 200 000 € pour les personnes physiques. En cas de faits avérés de corruption, des sanctions pénales plus lourdes peuvent s’ajouter, allant jusqu’à 30 % du chiffre d’affaires.
💡 L’intérêt d’un logiciel de conformité RSE
Le logiciel de conformité RSE permet de fiabiliser la cartographie des risques, de centraliser les codes de conduite et d’automatiser l’évaluation des tiers. Il facilite également la gestion des questionnaires Sapin II et des dispositifs de signalement tout en produisant des preuves exploitables lors des contrôles de l’AFA.
#5 Normes ISO liées à la conformité RSE
Les certifications ISO apportent des preuves vérifiables de bonnes pratiques en matière de management environnemental, social, énergétique, éthique, etc. Votre logiciel de conformité RSE permet de collecter, centraliser et suivre la validité de ces certifications dans le temps :
- ISO 14001 : système de management environnemental, suivi de la performance et maîtrise des impacts environnementaux ;
- ISO 45001 : santé et sécurité au travail, réduction des accidents et amélioration des conditions de travail ;
- ISO 50001 : efficacité énergétique et optimisation de la consommation d’énergie ;
- ISO 26000 : lignes directrices sur la responsabilité sociétale des organisations ;
- ISO 37001 : dispositifs de management anti-corruption, complémentaire aux exigences de la loi Sapin II ;
- ISO 20400 : intégration des principes de développement durable dans les politiques et pratiques d’achats responsables.
Ces certifications permettent de comparer objectivement les pratiques RSE des fournisseurs et d’établir des niveaux de risque plus précis dans la cartographie.
#6 Bilan carbone des tiers (GHG Protocol / ISO 14064)
En France, l’article L.229-25 du Code de l’environnement impose aux entreprises privées de plus de 500 salariés (250 en outre-mer) de réaliser un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) tous les quatre ans.
Le décret n°2022-982 est venu renforcer ces obligations en élargissant le périmètre du bilan carbone, notamment avec l’intégration progressive du scope 3, c’est-à-dire les émissions indirectes liées à l’activité des fournisseurs, sous-traitants et partenaires commerciaux.
La conformité des tiers en matière de bilan carbone est désormais un enjeu central, car l’empreinte environnementale d’une entreprise ne se limite plus à ses seules activités : elle dépend aussi de celles de sa chaîne d’approvisionnement, qui peut peser jusqu’à 70 % de l’empreinte carbone totale.
La collecte des données d’émissions, la vérification des bilans carbone et l’intégration des certifications environnementales (par exemple ISO 14064 ou EcoVadis) deviennent donc indispensables pour limiter les risques financiers, réputationnels et réglementaires.
#7 Labels et évaluations RSE fournisseurs (EcoVadis, RFAR, Lucie 26000, Engagé RSE)
Dans les démarches de conformité RSE, les labels et évaluations externes permettent d’obtenir une preuve objective et normalisée de la performance des tiers sur des critères environnementaux, sociaux et éthiques.
Ils sont souvent exigés dans les appels d’offres, les audits fournisseurs et les rapports extra-financiers :
- EcoVadis : plateforme internationale d’évaluation de la performance RSE des entreprises, fondée sur 21 critères regroupés en quatre piliers (environnement, social, éthique et achats responsables) ;
- RFAR (Relations Fournisseurs et Achats Responsables) : label français qui valorise les entreprises intégrant la RSE dans leurs processus achats, reconnu par les pouvoirs publics ;
- Lucie 26000 : label basé sur la norme ISO 26000, qui certifie la maturité RSE des entreprises à travers un audit indépendant ;
- « Engagé RSE » : dispositif porté par l’AFNOR, également basé sur l’ISO 26000, qui mesure la performance RSE selon huit critères couvrant les enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux.
L’intégration de ces évaluations dans la gestion des tiers permet d’établir des comparaisons objectives entre fournisseurs et de sécuriser les choix lors des consultations ou renouvellements de contrats.
#8 Chartes éthiques, codes de conduite et clauses RSE fournisseurs
Dans le cadre des politiques RSE et des obligations de conformité, les chartes éthiques et codes de conduite formalisent les engagements de l’entreprise et définissent les comportements attendus de ses fournisseurs, sous-traitants et partenaires.
Ces documents constituent généralement une annexe contractuelle et engagent juridiquement les tiers sur des exigences le plus souvent mieux-disantes par rapport aux obligations légales : lutte contre la corruption, respect des droits humains, conditions de travail, traçabilité environnementale, égalité de traitement, protection des données personnelles, etc.
Les clauses RSE intégrées aux contrats fournisseurs renforcent ce dispositif en rendant ces obligations opposables. Elles permettent d’exiger la fourniture régulière de documents justificatifs, la mise à disposition de certifications ou encore l’acceptation d’audits sur site pour vérifier la conformité.
#9 La politique d’achats responsables (document interne)
La politique d’achats responsables formalise les engagements de l’entreprise sur le choix de ses fournisseurs et partenaires. Elle définit les critères sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance qui doivent guider les décisions d’achat.
Cette démarche relève d’un choix stratégique et volontaire, même si son périmètre évolue sous l’effet du durcissement réglementaire : certains critères qui relevaient autrefois d’une politique d’achat responsable volontariste (par exemple la vigilance sur les droits humains) sont désormais intégrés à des obligations comme le devoir de vigilance ou la CSDDD.
Une politique d’achats responsables intègre généralement :
- Des critères environnementaux : réduction des émissions, gestion des déchets, économie circulaire ;
- Des critères sociaux : respect des droits humains, conditions de travail décentes, diversité et inclusion ;
- Des critères éthiques : lutte contre la corruption, transparence des pratiques, conformité RGPD ;
- Des critères économiques : juste rémunération des fournisseurs et optimisation des coûts sur le long terme ;
- Des critères de développement local : contribution au tissu économique et social des territoires.
Votre logiciel de conformité RSE vous permettra de piloter cette politique de manière opérationnelle en collectant les preuves de conformité et en automatisant les évaluations selon les critères définis dans votre politique d’achats responsables.
#10 Plan de Continuité d’Activité (PCA) et résilience climatique
Le Plan de Continuité d’Activité (PCA) définit les procédures prévues par votre fournisseur, prestataire ou sous-traitant pour maintenir ou rétablir ses activités essentielles en cas de crise. Il couvre plusieurs scénarios : les aléas climatiques, rupture d’approvisionnement, incidents énergétiques, sinistre informatique, perturbation logistique, etc.
De plus en plus demandé dans les appels d’offres et les audits fournisseurs, le PCA est un élément clé de la résilience climatique et opérationnelle des chaînes de valeur.
Les 9 critères à prendre en compte dans le choix de votre logiciel de conformité RSE
#1 Un logiciel de conformité RSE basé sur la mutualisation des données
La mutualisation constitue le fondement même du logiciel de conformité RSE. Vos fournisseurs déposent leurs documents une seule fois sur la plateforme, et l'ensemble de leurs clients donneurs d'ordre peuvent y accéder.
Cette architecture élimine la redondance : le fournisseur cesse de recevoir les mêmes demandes documentaires de chaque client, et vous accédez instantanément aux pièces déjà versées par vos tiers communs.
💡 À retenir
La mutualisation est à la fois la garantie d’une forte adhésion des fournisseurs à vos démarches de conformité, et un formidable accélérateur opérationnel.
#2 Un logiciel de conformité RSE édité par un Tiers de Collecte Probatoire (TCP)
Le statut de Tiers de Collecte Probatoire (TCP) garantit l'indépendance et la valeur juridique des documents collectés sur vos tiers fournisseurs. Le TCP agit comme intermédiaire neutre entre vous et vos fournisseurs : il horodate, authentifie et archive les pièces sous sa responsabilité. Cette triangulation renforce la force probante des documents en cas d'audit, de contrôle réglementaire ou de contentieux.
L'éditeur TCP endosse la responsabilité de la chaîne de vérification. Il contrôle l'authenticité des documents via les API gouvernementales (INSEE, URSSAF, Infogreffe), détecte les falsifications et maintient une piste d'audit complète. Vous disposez ainsi de preuves opposables juridiquement, archivées selon les normes de conservation légale.
Autre avantage majeur : le logiciel proposé par un TCP proposera un espace sécurisé pour la gestion des documents, le plus souvent avec une infrastructure certifiée ISO 27001. Tous les échanges passent par ce canal chiffré, bien plus sécurisé que l’email et le partage par Cloud grand public.
💡 Le TCP renforce la confiance entre le donneur d’ordre et son fournisseur
Le TCP facilite les relations avec vos fournisseurs, car son statut d'intermédiaire désamorce les tensions : le fournisseur ne transmet pas ses documents sensibles directement à son client, mais à un tiers de confiance soumis à des obligations de confidentialité. Cette neutralité augmente le taux de réponse, la qualité des informations transmises et contribue à votre effort de conformité.
#3 Couverture réglementaire exhaustive et évolutive
Votre logiciel de conformité RSE doit couvrir l'ensemble du périmètre documentaire que la loi impose (ou susceptible d’imposer) à votre entreprise : attestations de vigilance (URSSAF, MSA), documents d'immatriculation (KBIS, INSEE), attestations fiscales, assurances obligatoires, certifications QHSE, etc.
La plateforme doit également intégrer les nouvelles obligations au fur et à mesure de leur entrée en vigueur : CSRD, CSDDD, évolution probable de la loi Sapin II, etc.
En plus des documents de conformité légaux, le logiciel doit permettre la collecte de documents et d’informations relatives à vos exigences internes, que ce soit à travers des questionnaires RSE à administrer auprès de vos fournisseurs, ou des documents édités par ces derniers (charte éthique, code de conduite…).
💡 À savoir
La flexibilité du paramétrage détermine votre capacité à adapter le dispositif aux spécificités de votre secteur et de votre politique RSE.
#4 Automatisation intelligente de la collecte et des relances
Optez pour un logiciel de conformité RSE qui automatise les trois étapes du cycle de collecte :
- Envoi des invitations aux fournisseurs ;
- Détection des documents manquants ou périmés ;
- Déclenchement des relances selon des règles paramétrables (fréquence, escalade, priorisation par niveau de risque).
Le logiciel doit détecter l'approche des dates d'expiration des documents et lancer les relances préventives. Cette automatisation augmente mécaniquement votre taux de conformité.
💡 L'obligation de vigilance impose un renouvellement tous les 6 mois
Les attestations URSSAF et MSA doivent être renouvelées semestriellement pour respecter l'obligation de vigilance. L'automatisation des relances garantit le respect de cette échéance réglementaire pour l'ensemble de votre portefeuille fournisseurs.
#5 Vérification et authentification via API gouvernementales
Votre logiciel de conformité RSE doit être en mesure d’interroger directement les bases de données officielles pour authentifier les documents collectés :
- Les connexions API avec l'INSEE valident les numéros SIRET et la situation administrative des entreprises ;
- Les interfaces URSSAF et MSA contrôlent l'authenticité des attestations de vigilance et détectent les falsifications (numéros de certificat invalides, montants incohérents, dates altérées) ;
- Les API Infogreffe vérifient l'existence juridique, les procédures collectives et les radiations.
Cette vérification automatisée élimine le risque de fraude documentaire. Le logiciel compare les données extraites des PDF avec les informations officielles, et les incohérences déclenchent une alerte immédiate.
Les API peuvent également surveiller la santé financière du fournisseur en interrogeant périodiquement les bases pour détecter l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, un redressement judiciaire ou une liquidation.
💡 L'obligation de vigilance impose un renouvellement tous les 6 mois
Le contrôle visuel peut laisser passer des faux. En revanche, l'interrogation directe des bases gouvernementales garantit l'authenticité à 100 % des documents de conformité vérifiables par ce canal.
#6 Intégration native avec vos systèmes existants (ERP, SRM)
Le logiciel de conformité RSE doit proposer des API documentées pour s'interfacer avec vos outils métiers, notamment votre ERP et SRM. C’est ce qui permettra, par exemple, de :
- Bloquer une commande si la conformité du fournisseur n’est pas avérée ;
- Enrichir vos fiches fournisseurs avec les scores de conformité RSE, les dates d'expiration des documents critiques et les alertes de non-conformité ;
- Bloquer l’activation d’un nouveau fournisseur tant que son dossier de conformité n’est pas complet.
#7 Tableaux de bord et indicateurs de pilotage RSE
Les tableaux de bord du logiciel de conformité RSE doivent fournir une vision consolidée de votre exposition au risque fournisseur, avec notamment le taux de conformité global, la répartition par type de non-conformité (documents manquants, périmés, non validés), l'évolution temporelle de la complétude documentaire, etc.
Si vous avez ce besoin, optez pour un logiciel de conformité RSE qui permet une vue segmentable : par catégorie d'achat, zone géographique, montant d'engagement, criticité métier…
💡 Les indicateurs RSE deviennent des KPI opérationnels
Le suivi en temps réel permet d'intégrer la conformité RSE dans vos revues de performance fournisseurs et d'en faire un critère objectif pour le renouvellement.
#8 Signature électronique intégrée pour chartes et engagements
Votre logiciel de conformité RSE doit intégrer une solution de signature électronique conforme au règlement eIDAS pour faire signer vos documents contractuels aux fournisseurs, notamment votre charte éthique, votre code de conduite, vos engagements RSE ou encore vos clauses anti-corruption.
La signature électronique horodate l'acceptation et crée une preuve juridiquement opposable. Le fournisseur signe directement sur la plateforme, et le document signé est automatiquement archivé dans son dossier de conformité.
#9 Questionnaires d'évaluation et screening RSE
Votre logiciel de conformité RSE doit proposer des questionnaires Sapin II, bilan carbone, maturité RSE et permettre la création de formulaires personnalisés adaptés à votre secteur. Les réponses collectées alimentent un scoring automatique qui calcule un indice de maturité RSE basé sur vos critères.
Ces questionnaires permettent d'évaluer les pratiques déclarées du fournisseur sur l'environnement, le social, l'éthique et la gouvernance.
Le screening RSE complète l'évaluation déclarative par une veille externe sur vos fournisseurs. Le logiciel surveille les informations publiques pour détecter d'éventuelles controverses ou sanctions qui pourraient affecter votre chaîne d'approvisionnement.
💡 Les questionnaires et le screening pour une vision à 360° de la conformité RSE
Le questionnaire documente les pratiques déclarées du fournisseur, le screening vérifie la cohérence avec les informations publiques disponibles. La combinaison des deux approches renforce la fiabilité de votre évaluation RSE.
Provigis, votre partenaire pour la conformité RSE fournisseurs depuis 2009
Fondé en 2009 à l'initiative du Club des Acheteurs, Provigis est un Tiers de Collecte Probatoire (TCP) qui propose aux entreprises un logiciel de gestion de la conformité des tiers fournisseurs, prestataires et sous-traitants. Notre solution répond favorablement à l’ensemble des critères de performance d’un logiciel de compliance RSE :
- Mutualisation des documents fournisseurs entre les donneurs d’ordre ;
- Statut TCP qui assure la valeur juridique de tous les documents collectés avec horodatage, authentification et archivage sécurisé ;
- Couverture RSE exhaustive : documents légaux (CSRD, devoir de vigilance, Sapin II), certifications environnementales (ISO 14001, bilan carbone), labels RSE (EcoVadis, RFAR, Lucie 26000), questionnaires RSE personnalisables ;
- Relances automatiques selon vos règles métier, détection des expirations, workflows d'homologation ;
- Vérification par API gouvernementales: INSEE, URSSAF, Infogreffe, MSA ;
- Infrastructure certifiée ISO 27001 et canal sécurisé pour la transmission et le stockage des documents sensibles ;
- Intégration native avec vos ERP et SRM ;
- Tableaux de bord RSE avec scores de compliance et exports pour vos rapports CSRD et audits ;
- Signature électronique intégrée avec valeur juridique eIDAS ;
- Questionnaires et screening RSE.